La position des femmes oscille entre le sujet et l’objet.
La notion de féminité est imposée aux femmes par la société et ses règles : une femme intériorise le fait que c’est par le filtre de son apparence et des regards portés sur elle qu’elle sera évaluée, appréciée ou encore désirée.
Les femmes existent par et pour le regard des autres. On attend d’elles qu’elles soient « féminines » : belles, souriantes, douces, attentionnées, discrètes, soumises…

La femme est traitée comme un corps ou des parties de corps essentiellement jugés par les autres en fonction de leur usage. C’est un corps-plaisir, corps-reproducteur, corps-politique, corps-matrice…
Cette objectivation est présente dans les relations interpersonnelles, dans les médias, dans la politique.

Dans ma sculpture, on retrouve la vision de la femme via ce prisme : une belle tête sans visage, un corps ligoté.