Lidia Kostanek - céramique contemporaine

Dédicaces et déclarations / Musée Cognacq-Jay, Paris

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Sur un commissariat de David Rosenberg en collaboration avec Marie Gayet, le musée Cognacq-Jay, présente dans le cadre du YIA Art Fair 2015, une très belle et délicate exposition au rez-de-chaussée du musée.

Alors qu’à lieu l’exposition Jean-Baptiste Huet, sur l’éloge de la nature, dans le très subtil et aristocratique musée Cognacq-Jay, David Rosenberg et Marie Gayet ont collaboré ensemble pour livrer une exposition où les artistes d’aujourd’hui se sont inspirés des collections du musée. Et les voilà que certains d’entre eux, se sont mêmes amusés, pour la plupart, à créer une ou des œuvres spécialement pour l’exposition. Le visiteur redécouvre ainsi certaines salles mises en lumière par, entre autre, Sarah Jérôme, Lidia Kostanek, Taisude Mohri… 21 artistes ont été choisis pour leur ré-interprétation des styles artistiques et des formes propres à différentes périodes de l’histoire de l’art.

"Comme on le sait, le 18è siècle a commencé dans l’obscurité, puis a plongé dans l’élégance et le raffinement avec par exemple, les fêtes galantes et une atmosphère de fraîcheur qui annonce pourtant déjà une fin du monde. L’exposition dévoile cet endroit et cet envers, l’éclat et la décadence. Nous avons été heureusement surpris par certaines des oeuvres que nous avons découvert au moment du montage et qui ont créé un parcours très réussi", explique Marie Gayet, co-commissaire de l’exposition.

Et nous voici face à un très subtil dessin sur papier de Sarah Jérôme, presque un autoportrait où la jeune femme se cache les lèvres, la bouche, la parole (?) avec ses longues nattes tressées finements, la nuque dévoilée dans sa beauté et sa nudité. Prête à la caresse ou la rupture ? Plus loin, d’autres corps féminins nus et masqués, dans la fluidité et le flou d’une photographie se livrent, dans la sensualité de Sabine Pigalle. En regard, l’ovale de fleurs du “Jardin” en céramique de Lidia Kostanek, le travail inédit de la série charnelle “Blow up” de Frank Perrin. Et, la cerise sur le gâteau, le toboggan rose de Céline Perron. Soit un très beau choix d’oeuvres de plusieurs artistes indépendants et de la galerie Da-End. Une superbe exposition du parcours du YIA 2015.

texte © ouvretesyeux